4 août 2016
6 pratiques Web à éviter en 2016

1- Les menus hamburger

Avec la multiplication des sites Web adaptatifs, les menus hamburger, composés de trois lignes horizontales superposées, sont de plus en plus populaires. Le fait de les utiliser n’implique pas qu’on doive éliminer les onglets de navigation, car cela affecterait ainsi l’expérience utilisateur dans sa recherche d’informations pertinente sur le site Web. Cela dit, ils ne sont pas déconseillés, mais ils ne devraient pas pour autant entraîner la suppression des liens de navigation.

 

2- Bannières défilantes, communément appelées Slideshows

Utilisées depuis déjà plusieurs années, les bannières défilantes ajoutent un point d’intérêt certain. Par contre,
il ne faut pas les surutiliser, voici pourquoi :

– Elles n’ont aucune valeur SEO.
Les robots Google ne reconnaissant plus les balises meta, ces images défilantes situées en haut de page n’ajoutant pas beaucoup de valeur au niveau du SEO.

– Elles affectent négativement la performance.

Déclenchée par les langages de programmation JQuery ou JavaScript, la vitesse de chargement de la page peut être affectée. L’ajout de bannières étant souvent gérées à l’interne, des images haute résolution peuvent aussi être insérées, ralentissant considérablement la vitesse de chargement du site.

– Elles ramènent le contenu sous la fenêtre visible.

En poussant le contenu vers le bas de page, le contenu principal se retrouve ainsi à l’écart.

Cela demande à l’utilisateur de défiler la page afin de se rendre au contenu, ce n’est donc pas recommandé par Google.

– Le taux de clics est très bas.

Le taux de clics sur les bannières défilantes serait entre 1% et 3%, et seulement la première bannière serait cliquée. Il y a aussi le phénomène qu’on nomme le Banner Blindness, qui consiste à ne pas consulter l’information contenue dans une bannière. Moins de 14% des gens se souviennent de l’information contenue dans une bannière défilante.

https://twitter.com/lukew/status/359365040740118529

 

3- Effets parallaxe

Les effets parallaxe sont une technique permettant au premier plan et à l’arrière-plan de s’afficher à des vitesses différentes, créant un effet de profondeur. Voici pourquoi ils ne sont pas si efficaces :

– Faible valeur SEO : les effets parallaxe tendent à n’utiliser qu’une seule page, ne laissant peu de contenu à répertorier par les robots Google.

– Réduisent la performance : ils affectent négativement la performance, surtout sur les mobiles.

Sans parler du fait qu’ils reposent sur une forte utilisation de JavaScript et d’images de gros format, ils sont donc plus longs à charger.

 

4 – Animations à l’ouverture

Les animations à l’ouverture encouragent fortement les utilisateurs à quitter la page. Tenant compte que le taux de rebond augmente drastiquement après 10 secondes d’attente,
ces pratiques ne sont donc pas recommandées.

https://blog.kissmetrics.com/loading-time/?wide=1

 

5 – Mauvaise utilisation du langage JavaScript

Utilisé aujourd’hui dans plusieurs modules sociaux, plug-ins WordPress, ce langage peut ajouter de multiples fonctionnalités à un site Web. Par contre, il peut affecter négativement la vitesse de chargement de pages Web. Voici quelques raisons pour lesquelles il peut y avoir des impacts négatifs :

– Vitesse de chargement : les divers plug-ins et bannières défilantes utilisant des fichiers JavaScript différents, cela rend le temps de chargement plus long. Une bonne pratique serait d’utiliser un seul fichier JavaScript et également de le compresser.

– La navigation par les mobiles est affectée à cause du temps de chargement plus long.
– SEO : les fichiers JavaScript n’étant pas consultés par les robots Google, ils peuvent donc affecter le référencement.
– Sécurité : lorsqu’il est mal implémenté, ce langage peut être exploité de façon malicieuse.

L’utilisation du JavaScript n’est pas déconseillée, il a plusieurs utilités, mais il faut s’assurer que la performance sur les mobiles ne soit pas affectée.

 

6 – Utilisation d’un trop grand nombre de polices de caractère

Avec l’avènement de nouvelles solutions comme Typekit et Font Squirrel, il peut être facile d’utiliser différentes polices de caractères. Elles peuvent toutefois créer de la confusion et un visuel non cohérent lorsqu’elles sont mal dosées. On recommande donc comme règle générale de s’en tenir à 2.

Nous tenons à rappeler que certaines pratiques ne sont pas à exclure, tout dépend des besoins et des objectifs du site. Il convient toutefois de tenir compte des facteurs SEO afin d’optimiser le référencement et de s’assurer que le contenu sera accessible sur les mobiles. Bref, en 2016, la simplicité peut s’avérer payante.

Source : http://www.awwwards.com/be-careful-about-these-6-web-design-trends-in-2016.html